Rats : prolifération et danger
Pourquoi les rats prolifèrent-ils dans les zones urbaines ?
Plusieurs raisons entraînent la prolifération des rats en milieu rural selon le site Dératisation du Coin (une entreprise de dératisation à Paris). En effet, le mode de vie de l’espèce humaine incite ces derniers à remonter en surface et à se multiplier à une vitesse fulgurante.
- La nourriture que l’on jette dans la rue et dans les poubelles
- Les détritus jetés en grande quantité par les usines alimentaires ou les déchets alimentaires des restaurants et fast-foods (les rats abondent là où il sent bon et là où la nourriture abonde) ou encore la vétusté de certaines habitations qui leur sert de foyer et de garde-mangers.
- Les rats se nourrissent également des aliments donnés aux oiseaux, des restes de repas qu’ils retrouvent dans les égouts, dans les eaux usées et des déchets qui sont éliminés sans soins par l’homme.
- Les rats dévorent tout sur leur passage sans aucune exception: œufs d’oiseaux, fruits, légumes, bois, textile, savon, papier, etc.…
Le milieu urbain est une réserve naturelle importante de nourriture. C’est pourquoi les rats aiment s’y installer en colonie. Pour les chasser rapidement de votre espace individuel, contactez une entreprise de dératisation à Paris.
Quels sont les impacts sanitaires ?
Les nuisances engendrées par les rats ne sont plus à contester. Ravage, désordre et nuisance sonore, vivre avec des rats sous un même toit n’est pas de tout repos. En termes de santé, les impacts sont nombreux :
- Des études scientifiques ont révélé que via les germes du Paratyphus, les rats peuvent être la cause d’intoxication alimentaire (par manque d’hygiène).
- La leptospirose qui présente les mêmes symptômes que la grippe est transmise à l’espèce humaine par les morsures de rats et leur urine. Vivre en respectant des règles d’hygiène normales, éviter les milieux infestés de rats et ne pas les toucher vous épargneront une contamination !
- Les insecticides utilisés pour chasser ces rongeurs sont également mis en cause. En raison de leur toxicité, certains produits sont nuisibles et dangereux pour l’homme. Ces mammifères ont des organes (foie, reins etc.… qui fonctionnent comme pour l’homme) et un système métabolique identique à l’homme. On se demande si les hommes ne sont pas exposés aux mêmes risques que les rats courent ?
Les principales maladies véhiculées par les rats
La présence des rats dans un quelconque milieu, qu’il soit urbain ou rural est toujours un réel danger pour notre santé car ils peuvent souiller les denrées alimentaires par leurs excrétions graisseuses, leurs excréments et leurs urines. Les rats sont « les vecteurs » de certaines maladies telles que la salmonellose, la maladie de Lyme, la dysenterie, la toxoplasmose, la rage ou le typhus. Ces différents types de maladies peuvent facilement contaminer l’homme rien qu’en touchant les objets aspergés par les urines.
Par ses puces, le rat peut transmettre la peste qui peut être bubonique ou pulmonaire. Une maladie que l’on croyait disparue de la surface de la terre. Lorsque les puces ne trouvent plus d’hôtes pour les recevoir, elles s’attaquent directement à l’homme. La peste pulmonaire peut causer la septicémie et la mort à l’état aigu. Pour lutter convenablement contre le bacille de la peste, il faut adopter de meilleures conditions d’hygiène.
L’OMS ou l’Organisation Mondiale de la Santé a souligné que ces conséquences sont bel et bien réelles et des milliers d’hommes dans le monde sont encore contaminés par ces pathologies infectieuses transmises par notre hôte indésirable !
Comment s’en débarrasser ?
Débarrasser son logement de ces hôtes nuisibles n’est pas une option mais une nécessité. Vecteurs de maladies, causes de déprédations matérielles au niveau des murs, des fondements, des sols et des câbles électriques, ils ne sont pas les bienvenues chez nous ! La majorité de ces rongeurs comme les rats et les souris sont fécondes. Dès que vous constatez les premiers signes d’infestation, il est recommandé de traiter le problème à la source. Voici quelques conseils pour éviter l’invasion de ces nuisibles :
- Essayez les solutions répulsives : poivre, bouquets à la menthe ou sauge, huiles essentielles à base de citronnelle ou d’eucalyptus et les feuilles de laurier,
- Prenez un chat comme animal de compagnie,
- Emprisonnez-les dans un piège mécanique, électrique ou à glu,
- Utilisez un appât mortel avec une boisson au cola ou un mélange de farine et de plâtre,
- Il faut bloquer leur passage pour s’introduire dans la maison. Bouchez les trous et calfeutrez les canalisations etc.…
- Réduisez le nombre de déchets qui circule à la maison,
- Optez pour des poubelles par des conteneurs fermés au dépend des sacs poubelles,
- Usez de produits rodenticides qui ne sont pas dangereux pour l’homme.
Malgré vos efforts pour déloger cet invité de votre habitation, ceux-ci ne se sont pas avérés efficaces. La dernière solution est l’intervention d’une société de dératisation. Elle prendra ensuite la relève et débarrassera votre maison de ce rongeur nuisible.
Un gros rat se fait piéger vivant, regardez sa réaction.....
En ville comme à la campagne, les solutions sont souvent les mêmes : pièges à rats, appareils à ultrasons et poisons. Les poisons se déclinent sous plusieurs formes et sont d’une efficacité optimale. En revanche, ils peuvent être dangereux pour vos animaux domestiques et les enfants en bas âge.
Mais, la meilleure solution reste le recours à des experts de la dératisation qui disposent de toutes les compétences requises, du professionnalisme exigé et de l’équipement adapté.
La leptospirose, qu'est-ce que c'est ?
Un triathlète âgé de 44 ans est décédé mi-mai 2018 de la leptospirose, après s'être baigné dans le lac des Dagueys en Gironde, a dévoilé Sud-Ouest mercredi 30 mai. Pour l'instant, rien ne permet d'affirmer que cette baignade est le lieu où il a contracté cette pathologie, surnommée "maladie des rats". Comment cette dernière est-elle transmise ? Est-elle fréquente en France ? Sciences et Avenir fait le point.
La leptospirose est une maladie bactérienne, causée par l'espèce Leptospira interrogans. Celle-ci se maintient assez facilement dans le milieu extérieur (eau douce, sols boueux), ce qui favorise la contamination, précise l'Institut Pasteur sur son site internet. Ses principaux réservoirs sont les rongeurs, en particulier les rats, qui excrètent la bactérie dans leur urine. Mais des animaux d'élevage comme les bovins, les chevaux ou les porcs, et des animaux de compagnie, comme les chiens, peuvent également transmettre la pathologie à l'homme.
Est-elle fréquente en France ?
La leptospirose est présente dans le monde entier, mais la plupart des cas sont recensés dans les pays du Sud. On estime à plus d'un million le nombre de cas sévères de leptospirose par an dans le monde, avec un taux de mortalité supérieur à 10 %. En France métropolitaine, cette maladie toucherait environ 600 personnes chaque année (une incidence en hausse depuis 2011), et l'incidence serait de 50 ou 100 fois plus élevée dans les régions tropicales, comme les collectivités d'Outre-mer françaises ou de nombreux pays d'Amérique Latine et d'Asie du Sud-Est. La majorité des cas survient pendant la saison des pluies. La maladie touche plus fréquemment certaines professions exposées (agriculteurs, éleveurs, égoutiers...) et les adeptes de loisirs en plein air notamment aquatiques (pêche, baignade, kayaking, rafting, canyoning), par contact avec les eaux douces souillées par les urines d'animaux infectés.
Quels sont les symptômes ?
Chez l'homme, la maladie est dans la majorité des cas bénigne : après une incubation, de quatre à une dizaine de jours, elle se manifeste par des signes ressemblant à la grippe (fièvre élevée avec frissons, maux de tête, douleurs musculaires et douleurs articulaires diffuses... ). Les formes graves peuvent entraîner une atteinte de tous les organes (défaillance multiviscérale) potentiellement mortelle, avec une insuffisance rénale, des hémorragies et une jaunisse.
Quels traitements ?
Le traitement des formes graves nécessite une hospitalisation. Il repose sur la réanimation médicale et l'administration d'antibiotiques (amoxicilline, céphalosporine et cyclines) le plus tôt possible, ce qui diminue le risque de complication.
Comment s'en prémunir ?
"Pour la prévention, les mesures de lutte collective basées sur la dératisation, le contrôle des effluents des élevages industriels, le drainage des zones inondées seraient efficaces mais difficiles à mettre en œuvre", juge l'Institut Pasteur. Un vaccin humain est proposé en France uniquement aux travailleurs très exposés (égoutiers, éboueurs). Les protections individuelles (gants, lunettes, bottes) sont conseillées lors des activités à risque. Un vaccin existe également pour les chiens, et est largement utilisé en France.